Des cannelés salés à l'apéritif :P
Et sinon, avez-vous déjà tenté des recettes de cannelés salés? Qu’on se le dise, vous êtes très nombreux en tout cas à en chercher des originales!
Cette fois-ci, je dirai que les moules en silicone sont admis et même plus pratiques! Vous voyez je suis plutôt cool finalement (tu comprendras pourquoi je dis ça en allant voir mon article sur le choix des moules à cannelés)
A vrai dire je trouve ça sympa de pouvoir décliner les cannelés sous forme d'amuse-bouches à l’apéritif.
Alors j’ai décidé de faire des essais spécialement pour vous des meilleures recettes de cannelés salés que j’ai trouvées ;)
Parmi elles, la célèbre, si j’ose dire, recette de cannelés au chorizo :
Liste des ingrédients :
- 100g de farine
- 100g de chorizo
- 130g de comté râpé
- 500ml de lait
- 60g de beurre
- 1 oeuf + 1 jaune d’oeuf
- sel, poivre
Munissez-vous d’un saladier et plongez-y la farine. Former un puits et ajouter l’oeuf et le jaune, le beurre que vous aurez préalablement fait fondre. (Ne le versez pas bouillant sur les jaunes au risque de les faire cuire). Commencez à mélanger puis ajoutez peu à peu le lait en continuant de fouetter. Râpez votre chorizo et coupez votre chorizo en petit dés puis incorporez-les à votre préparation. Ajoutez du sel et du poivre et mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
Laissez reposer votre pate environ 1h (si vous avez le temps n'hésitez pas à prolonger le temps de pose : je vous explique pourquoi dans mon article sur la recette des cannelés)
Remplissez vos moules aux ¾ (ils vont gonfler, ne vous laissez pas surprendre).
Placez-les au four durant 40min à 210°.
Avant de les démouler, laissez les refroidir (ou tiédir) dans les moules afin d’éviter qu’ils ne s’affaissent de trop.
*le saviez-vous : le chorizo est un produit qui se mange très facilement en apéritif et qui s’utilise aussi beaucoup en cuisine. Surtout lorsque l’on aime le côté un petit peu relevé, un peu piquant. C’est un produit très gustatif. Sa couleur rouge est reconnaissable entre toutes. Le chorizo est aussi ce qui évoque la chaleur mais aussi l’Espagne, dont il est originaire. Il n’y a pas d’indication d’origine protégée pour le chorizo, tout le monde peut en fabriquer n’importe où dans le monde, chacun sa recette ! Ce qui explique que vous trouviez toutes sortes de chorizo différents, plutôt secs, plutôt tendres, au goût plus ou moins fruité et/ou plus ou moins relevé !
Après être passées en étuve, les salaisons de chorizo sont placées au “séchoir”, une pièce d’affinage qui les permet de sécher. Le temps passé au séchoir permet d’affiner le produit. Une petite salaison dure environ deux à trois semaines. Ce qui donnera un chorizo plutôt moelleux (et moins coûteux); Tandis qu’à partir de six semaines on peut parler d’un chorizo bien affiné, qui sera bien plus sec et beaucoup moins gras que les variétés produites industriellement par exemple.
Vous pouvez décliner son utilisation pour bien des apéritifs. Comme de la crème de chorizo (mélange de fromage frais et de chorizo passés au mixeur) étalé sur de bonnes tranches de pain. Il se marie aussi parfaitement avec du chèvre sur des petits pics en bois. Vous pourrez aussi le décliner en sauce pour accompagner vos volailles ou vos produits de la mer.
*le saviez-vous : le comté est issu du lait de vache.
Le lait est chauffé dans de grandes cuves en cuivre. L’exposition, le relief et l’altitude des prairies donnent une saveur particulière au lait que les vaches produisent, et permet ainsi de produire des fromages à la personnalité différente. Mais le fromager y ajoute une préparation secrète de ferments lactiques, afin de révéler un goût aussi particulier à son comté.
Une fois chauffé, le lait passe de l’état liquide à l’état semi-solide en se liquéfiant. Il caille. C’est la naissance du fromage. Puis il est découpé, placé dans des moules et le fromager laisse l’eau qu’il contient s’échapper. Après une nuit compressé dans son moule, le fromage est démoulé. Le fromager forme la croûte du comté avec du sel tous les jours durant une semaine. Puis le comté est gardé plus ou moins longtemps avant sa dégustation en fonction du temps d’affinage souhaité (en général de 6 mois à 24 mois).